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Ombre de lumiere

Ombre de lumiere
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19 janvier 2017

Aujourd'hui

Aujourd'hui, de nouveau..

La tristesse, la détresse...

Faiblesse?

Je voudrai jetter les armes, cesser de me battre, baisser les bras.

Je n'ai plus la force, je n'ai plus le courage...

Se battre contre des fantômes, des ombres...

Se battre contre soi, tout simplement.

 

Je voudrai fuir, me fuir...

Mais où que j'aille, je serai toujours, avec moi même..

 

Ce moi qui me dérange, 

Ce moi, étrange.

 

Aujourd'hui, je suis lasse..

Depuis tant d'années déjà...

Je vis dans l'obscurité de mon esprit,

Je vis, dans le chaos de ma vie..

 

Où aller, que faire, que dire...?

Les jours passent, et ça empire.

 

Je voudrai pleurer, crier, hurler...

Toute ma détresse...

Je voudrai juste, un moment de tendresse, comme une caresse..

 

Mais je suis seule....

 

Perdue, dans l'immensité du monde...

Je n'en peux plus, je suis à bout...

 

S'accrocher aux branches,

Avant l'avalanche.

Tenir bon...

Et ce leitmotiv, ça va aller...

 

Je vis dans le noir de mon esprit...

Je vis, dans la douleur et l'oubli..

Que dis je, je survis...

 

Tant d'années ont passés depuis le début...

Tant d'années de souffrance et d'errance.....

Avec ses hauts, ses bas...

Tant d'années à se battre, se battre contre soi même.

Rien n'a vraiment changé....? J'ai grandis, évolué..

J'ai appris, à vivre, vivre avec la maladie.

Le plus dur, c'est l'acceptation...

Se dire que oui, c'est une maladie, et que oui, c'est pour la vie...

Après, il a fallu faire, une croix sur pas mal de mes projets, de mes envies, de mes desirs...

Arrêter la fac. Dure, très dure décision...

Mais je ne pouvais continuer... au risque de me détruire pour de bon..

 

Accepter de ne pas avoir une vie comme "tout le monde". Non, je ne rentre pas dans le moule..

Je suis à part, à part de la société, hors des normes...

Je vis dans l'angoisse, je vis dans la souffrance, la souffrance psychique... celle que peu de personne comprennent.

 

Et aujourd'hui, je suis lasse...

Je voudrai me reposer...

Un instant tout lâcher.

Juste mettre sur pause...

Que je me repose.

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19 janvier 2017

Je vais bien, ne t'en fais pas

Je vais bien, ne t'en fais pas,

Je répète cette phrase à longueur de journée,

Je vais bien ne t'en fais pas,

Comme si j'essayai de m'en persuader.

 

Car de nouveau, 

Pour moi, rien n'est beau,

À défaut de vivre,

Tenter de survivre.

 

Je vais bien, ne t'en fais pas.

J'ai beau le répéter, je n'y arrive pas.

Je vais bien, ne t'en fais pas,

Je ne trompe que moi.

 

Et les pleurs redoublent,

Et les larmes coulent,

Le désespoir m'envahi,

Juste une envie,

L'oubli.

 

Je vais bien ne t'en fais pas,

Je resace cette phrase,

Je vais bien, ne t'en fais pas,

Je voudrai faire table rase.

 

Mais dans la nuit,

À moitié endormie,

Les cauchemars m'assaillent,

Je ne suis pas de taille.

 

Je vais bien ne t'en fais pas,

Je ne trompe que moi.

Je vais bien, ne t'en fais pas..

Je n'y crois pas.

17 janvier 2017

Douleurs

Pleurs, douleurs, terreur...

 

Je m'enfonce dans le noir, du désespoir.

Je m'enfonce dans les limbes de mon esprit,

Le chaos de ma vie..

 

Je ne sais où je vais,

Je n'ai pas fini d'errer,

Mais les rêves se sont effacés,

Dans ma vie désespérée..

 

Et l'angoisse m'étreint,

Et je m'éteinds...

 

Petit à petit,

Je me fuis

12 janvier 2017

On m'a dit

On m'a dit,

Tu es psychotique, malade chronique..

On m'a dit,

Prends tes médicaments..... n'oublies pas tes calmants...

 

On m'a dit,

Soigne toi, c'est pour toi,

 

On m'a dit

C'est pour la vie, c'est ta folie...

On m'a dit,

C'est comme ça, tu choisi pas..

 

Foutue maladie,

Que personne ne comprends..

les gens "normaux" ont peur de la folie...

Les gens "normaux"  croient que ce n'est rien, 

Les gens "normaux" pensent que des fois, c'est du cinéma...

Les gens normaux ne comprennent pas quand je leur dis, je vais mal.

 

Comment expliquer, la douleur en dedans,

Comment expliquer, le chaos, le néant?

Comment expliquer, la souffrance...

Comment expliquer, cette abscence...

Mon air, parfois ailleurs, 

Déconnectée, de la réalité.

 

12 janvier 2017

Le début de la fin, ou quand tout a commencé...

La folie, mon amie,

Depuis longtemps,

Tu berces mes nuits,

Tandis que coule le sang..

 

Rentrée scolaire 2004... je suis en terminale...

Cela fait longtemps que je ne suis pas bien...

Je me sens en décalage par rapport aux autres jeunes de mon age... je n'ai jamais réellement été intégrée, souvent à l'écart, un livre à la main, et les écouteurs sur les oreilles... comme transparente, absente..

Je suis une errance.

 

Le temps passe, et m'efface.

 

En cette rentrée scolaire, rien ne va plus... j'ai commencé à m'automutiler durant l'été (bien que je me sois déjà scarifiée deux trois fois l'année précédente.. mais, rien de grave...), et cela n'a fait qu'empirer après la rentrée..

Je démontai les rasoirs pour récupérer les lames.. et tous les soirs, c'était mon corps qui pleurait des larmes de sang..

Au lycée, je n'étais pas vraiment intégrée, de plus en plus effacée, de plus en plus emmurée dans le silence, je devenais inaccessible, complétement fermée... et pendant les cours, j'étais seule, isolée...

Puis, je me suis mise à me blesser au lycée.. je "jouais" avec ciseaux et compas... dans mon monde, je ne me suis même pas apercue que, les profs se rendaient compte  de ma souffrance...

Un peu avant les vacances de la toussaint, j'ai été convoquée à l'infirmerie.. désastre..

Lorsqu'elle a vu les "degâts", l'infirmière m'a envoyée voir le medecin scolaire... qui a voulu rencontrer ma mère... un mot dans le carnet de liaison... et l'explosion à la maison... entre deux cris, je me suis murée dans le silence.. non, je n'ai rien à dire, et oui, tout va bien..

J'avais aussi l'obligation d'aller au CMPEA.. voir un psy... je n'ai jamais pris le rdv.

Les vacances passent, et je m'enfonce dans le neant..

Quelques jours après la rentrée... devoir d'SVT... ma matière préférée.. je suis restée dans le vide pendant deux heures... je ne comprennais rien a ce que je lisais, et j'étais incapable d'écrire quoi que ce soit... dans mon esprit, le vide, le néant, le chaos..

Quelques temps plus tard, alors que rien ne s'arrangeait, je suis retournée à l'infirmerie, de mon plein gré, espérant pouvoir avoir une dispense de natation (quelle idée d'avoir choisi ce sport!!)

L'infirmiere m'a desuite envoyée voir la toubib... et le medecin scolaire a voulu que ma mère vienne... sauf que, à l'époque elle n'avait pas de portable, et elle était en escursion avec ma petite soeur.

Du coup, en fin d'après midi, c'est le médecin scolaire elle même qui m'a accompagné aux urgences psy... on était un mardi, début décembre...

Ma mère aura trouvé en rentrant, une maison éteinte, vide, avec des messages des urgences... vers 20h30, 21h, elle arrive, et dans mon esprit, elle allait me rammener à la maison... mais non je passerai la nuit ici...

 

Le mercredi fut, très, très long... et à la fin de la journée, je sortirai, avec une obligation de suivi... ce sont mes parents qui ont décidés, alors que il avait été évoqué une hospit..

De ces deux jours, étrangement, ce qui m'a le plus marquée, le plus dérangée, c'est d'être allée manger une pizza avec mes parents et ma soeur, comme si nous étions une famille unie, alors que ça faisait déjà près de dix ans que mes parents étaient divorcés, et ne s'entendaient pas...

 

Retour à la maison...

Pour pas longtemps...

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12 janvier 2017

Vous n'en sortirez pas indemnes

Bienvenue...

 

Un blog parmis tant d'autre...

Une bouteille à la mer,

Une page vierge,

Un lieu secret, 

Où au jour le jour, 

Joies et peines se mélangent,

Où se cotoient l'espoir et le désespoir,

Et valse la folie,

Des mots jetés dans la mélée, 

Des maux mélangés, triturés, torturés..

 

Juste un lieu,

Ma page blanche,

À norcir de mes idées noires,

De mes sombres pensées,

Pour essayer malgré tout, 

D'avancer.

 

Leponex.

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